L'histoire la plus badante du monde

Publié le par labeniche

Vu que je suis sur une lignée d'article pleins de joie et de bonne humeur, j'ai trouvé que c'était le moment opportun pour vous raconter:
L'histoire la plus badante du monde



Sortez vos mouchoirs et votre doudou, ceci c'est pas un exercice: Pour uen fois je vais pas raconter des bêtises.

Nous étions en Birmanie, avec Maxime. Après quasiment trois moi de voyages, de transports pourris, d'Indiens, de Birmans et de nourriture peu ragoutante, nous avons décidé de finir ce voyage en Asie sur une note cool.
5 jours de repos sur une plage pèpère. Des amis que nous avions rencontré au début de la Birmanie devaient nous rejoindre le lendemain (d'ailleurs je vous raconterais plus tard l'histoire de notre rencontre sur un bateau). Nous faisons donc un long, très long voyage en bus. 27 heures non stop, extenuant mais c'était le dernier, donc nous nous en foutions royalement!
Nous arrivons et trouvosn un hotel plus que correct, en face de la plage presque déserte. Une chambre douillette et le personnel au petits soins. Le matin, ils nous apportaient le petit déjeuner sur la terrasse de la chambre et nous apportaient le poisson de la pêche du jour pour choisir notre repas du soir... miam!!!!!

Nous partons donc nous baigner. J'enfile mon beau short de bain violet avec un écusson du Manchester United.
Une petite noix de coco plus tard, nous décidonc d'inspecter les alentours. Nous suivons donc le rivage tout en nageant un peu, ou en marchant dans l'eau.

 Plus loin, nous arrivons à l'embouchure d'une petite rivière qui se jetait dans la mer. Des enfants se baignaient. Ils devaient être cinq ou six. Les parents surveillaient de loin. Nous continuons de nager lorsque je vois le père, mouillé jusqu'à la ceinture, porter un de ses fils sur son épaule. L'enfant semblait dormir. En déconnant je dis à Max " A ton avis il est mort le gosse?"....
Le père se met à courir, et les autres enfants à pleurer d'une manière vraiment angoissante, frénétique. La mère arrive en criant des choses en birmans. Le père prend son fils par les pieds et se met à le secouer comme un damné. L'enfant s'était donc noyé.

Nous étions à quelques mètres, et nous étions invisibles pour cette famille. Des spectateurs d'une scène intime. Nous sommes resté sur place, regardant la scène sans bouger. Ce n'était pas du voyeurisme. Nous étions juste choqués.
 J'ai fait plusieurs fois avec la croix rouge cette formation de secourisme ou l'on apprend le bouche à bouche et le massage cardiaque. Nous aurions surement pu sauver cet enfant. Mais comment?
Le père nous aurait-il laissé faire? Et de toute façon tout est allé trop vite pour que nous réagissions.
Nous sommes juste partis comme ça, sans rien faire, sans parler.



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